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Description archivistique
Deuxième directorat de Jean-Victor Schnetz (1853-1866) Français
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Certificat concernant les secours payés à Gasperini Adinolfi

1857, 31 décembre : certificat concernant les secours payés à Gasperini Adinolfi, ancien cocher de l’Académie, décédé courant septembre 1857, du secrétaire de l’Académie Alexis René Le Go, fol. 534-535

Deux lettres concernant les payements des pensionnaires en voyage

1857, 20-24 août : deux lettres concernant les payements des pensionnaires en voyage pour Paul Émile Bonnet, architecte ; Pierre Jérôme Honoré Daumet, architecte ; Léon Paul René Ginain, architecte ; Edmond Jean Baptiste Guillaume, architecte ; Joseph Auguste Émile Vaudremer, architecte, de Victor Schnetz à Gabriac, négociant à Rome, fol. 523-524

Deux lettres concernant l’expédition par voie de mer jusqu’à Marseille de huit caisses

1857, 23 juin : deux lettres concernant l’expédition par voie de mer jusqu’à Marseille de huit caisses pour le ministre d’État à Paris, de Victor Schnetz à Gauthier, transporteur à Rome ; et à Monsieur le directeur de la Douane de Marseille, fol. 506-506bis

Deux lettres donnant les détails sur l’envoi des huit caisses des travaux des pensionnaires

1857, 25 juin : deux lettres donnant les détails sur l’envoi des huit caisses des travaux des pensionnaires, de Victor Schnetz à Halévy, secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-arts, fol. 507-507bis

Deuxième directorat de Jean-Victor Schnetz (1853-1866)

  • FR ISNI 0000 0001 2158 9529 FR ISNI 0000 0001 2158 9529 20190153
  • Fonds
  • 1851-1872

D’une famille originaire de Suisse, Jean-Victor Schnetz est né le 14 avril 1787 à Versailles et meurt à Paris le 16 mars 1870.
Il est d’abord formé par Jean-Baptiste Regnault, puis par Jacques-Louis David, par Antoine-Jean Gros et par François Gérard. Dans les ateliers du Louvre, il noue des relations étroites avec le Belge Navez, Horace Vernet, Léopold Robert, Théodore Géricault ou le peintre Alaux. Il expose au Salon à partir de 1808 ou de 1812, jusqu’en 1867, et remporte des médailles de première classe en 1819 et lors de l’Exposition universelle de 1855.
Inscrit à l’École des Beaux-Arts, Jean-Victor Schnetz se présente à cinq reprises au Prix de Rome (1809, 1812, 1813, 1814 et 1816), mais sans jamais remporter l’épreuve finale. Pour autant, il part en Italie en 1817, et se présente au concours Canova organisé par l’Académie de Saint-Luc et remporte le premier prix. Il peut dès lors fréquenter la Villa Médicis où il est reçu par son directeur Charles Thévenin. À cette même époque, Jean-Victor Schnetz prend un atelier rue Babuino, proche de celui d’Ingres. Il quitte Rome en 1820, rappelé par son frère Antoine. Un deuxième séjour à Rome de 1821 à 1824 renforce son goût pour la peinture, puis un troisième entre 1825 et 1831.
De retour à Paris en 1831, Jean-Victor Schnetz participe aux principaux chantiers décoratifs parisiens sous Louis-Philippe. Il est l’un des quatre peintres appelés pour célébrer sur les murs de l’ancienne Salle du Trône de l’Hôtel de Ville les grandes révolutions parisiennes. Ainsi, Jean-Victor Schnetz illustre le second jour des « Trois Glorieuses » de 1830.
Jean-Victor Schnetz prend la direction de l’Académie de France à Rome en 1853, à la suite de Jean Alaux. C’est la deuxième fois qu’il est élu à ce poste prestigieux. Il a alors soixante-seize ans. Son deuxième directorat est marqué par la grande réforme de 1863 qui retire à l’Académie des Beaux-arts sa tutelle sur l’Académie de France à Rome, mais également par le décès de dix-sept pensionnaires (Maillot, Clément, Gumery, Galibert, Bonnardel...) durant les quatorze années de son mandat. Le secrétaire Le Go et l’architecte Luigi Poletti, toujours présent à la Villa Médicis, secondent Schnetz pour toutes les actions administratives, les aménagements et la restauration des bâtiments et jardins.
À Rome, Jean-Victor Schnetz entretient de bonnes relations avec les ambassadeurs de France successifs, le Saint-Siège et l’aristocratie romaine. Il reçoit régulièrement la visite d’artistes et d’érudits, parmi lesquels on peut noter celle, en 1853, de son ami et secrétaire perpétuel de l’Académie Raoul-Rochette, et l’éminent épigraphiste Léon Renier, venu à Rome en 1861 pour l’acquisition de la collection Campana. Le passage en 1857 de la tsarine douairière en 1857 et celle des fils d’Abd El Kader en 1866 témoignent du rôle prestigieux que conserve l’Académie de France à Rome auprès d’hôtes illustres.
La correspondance administrative de Jean-Victor Schnetz se fait pour l’essentiel avec Fould, ministre d’État en charge des Beaux-Arts et des travaux publics, ou avec Alfred Blanche, son secrétaire général. À partir de 1863, les Beaux-Arts rejoignent la Maison de l’Empereur dirigée par le maréchal Vaillant, avec le comte de Nieuwerkerke comme surintendant des Beaux-Arts ; les Bâtiments civils sont alors confiés à Pelletier. Les ordonnancements se font par l’intermédiaire du payeur de la division française d’occupation à Rome. Les fonds arrivent plus régulièrement que sous le directorat de Jean Alaux, mais pour autant, il est rappelé régulièrement à Schnetz de se plier aux règles de la comptabilité publique en veillant à des quittances conformes. À force de réitérer ses demandes, Schnetz obtient que soient augmenté son secrétaire Le Go et certains des pensionnaires.
Sous son directorat, sont commandées dix copies d’antiques pour la décoration de la cour du Louvre, dont l’acheminement rencontra les mêmes difficultés que ceux des envois des pensionnaires.
Jean-Victor Schnetz quitte la Villa Médicis en 1866 après un directorat de quatorze ans ; il est alors âgé de quatre-vingt-neuf ans. À Jean-Victor Schnetz succède Joseph-Nicolas Robert-Fleury qui arrive à Rome le 16 juin 1866.
Des pièces d’archives associées au fonds du directorat Schnetz ont été produites par Ernest Hébert, directeur de l’Académie de France à Rome qui a succédé à Joseph-Nicolas Robert-Fleury en 1867 (cf 20190153/4), comme la série d’inventaires dressés par Joseph-Nicolas Robert-Fleury et par Ernest Hébert (cf 20190153/19). Il a été décidé de les maintenir dans le fonds du second directorat de Victor Schnetz afin d’une part d’observer les références des publications antérieures au versement du fonds, et d’autre part en méconnaissance du classement initial de ces documents.

Académie de France à Rome

Ensemble de lettres informant de l’état de santé et du décès de Pierre Antoine Hippolyte Bonnardel, accompagnant les bordereaux des dépenses et les pièces justificatives de Poletti, informant du retour anticipé en France de l’architecte Gabriel Auguste Ancelet pour les raisons de santé, transmettant la liste des nouveaux pensionnaires de l’Académie pour l’année 1857

1856, juillet-novembre : lettres informant de l’état de santé et du décès de Pierre Antoine Hippolyte Bonnardel, sculpteur, lettres accompagnant les bordereaux des dépenses et les pièces justificatives de Poletti, lettre informant du retour anticipé en France de l’architecte Gabriel Auguste Ancelet pour les raisons de santé, lettre transmettant la liste des nouveaux pensionnaires de l’Académie pour l’année 1857, de Victor Schnetz, fol. 479-489

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