Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Guérin, Pierre-Narcisse
Forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d'existence
(1774-1833)
Historique
Né à Paris de parents thiernois, Pierre-Narcisse Guérin est admis en 1785 à l'Académie royale de peinture et de sculpture à Paris. Il y est l’élève d'Hughes Taraval, de Nicolas Guy Brenet puis de Jean-Baptiste Regnault. En 1797, il obtient le premier grand prix de Rome pour "La Mort de Caton d'Utique". Son premier tableau remarquable est "Le Retour de Marcus Sextus", qui connaît un succès au Salon de 1799. Peu après, il peint son "Orphée au tombeau d'Eurydice" et "L'Offrande à Esculape".
Il se rend ensuite en Italie où il passe plusieurs années. De retour à Paris, il reparaît au Salon de 1810 avec trois tableaux : L'Aurore enlevant Céphale — composition froidement accueillie —, Andromaque et Pyrrhus et Bonaparte pardonnant aux révoltés du Caire, toile qui donne lieu à de vives critiques. Cette même année, Guérin ouvre, à Paris, un atelier bientôt très fréquenté, d'où sont sortis les peintres romantiques les plus notables : Théodore Géricault, Ary Scheffer et son frère Henry Scheffer, Léon Cogniet, Victor Orsel, Paul Huet ou encore Eugène Delacroix.
Parmi les œuvres représentatives que Guérin produisit ensuite, "Clytemnestre" et "Didon et Énée", dont le sujet fut très vif au Salon de 1817. Professeur à l'École des beaux-arts de Paris, il est institué officiellement le 27 novembre 1816, en remplacement de Claude Dejoux mort la même année. Il sera lui-même remplacé en 1833 par Paul Delaroche1. Membre de l'Institut en 1815 (fauteuil 9), il accepte, en 1822, la direction de l'Académie de France à Rome, qu'il garde jusqu'en 1828.
Lieux
Paris, Rome, Naples
Statut juridique
Fonctions et activités
Peintre, directeur de l'Académie de France à Rome, membre de l'Institut de France