Zone d'identification
Cote
FR ISNI 0000 0001 2158 9529 20180402
Titre
Date(s)
- 1823 - 1829 (Production)
Niveau de description
Fonds
Étendue matérielle et support
0,30 ml (soit 1 carton DIMAB)
Support papier
Zone du contexte
Nom du producteur
Histoire administrative
La création de l’Académie de France à Rome coïncida avec la politique des grands travaux entreprise par Louis XIV à la fin du XVIIe siècle, par lesquels furent transformés le Louvre, les Tuileries et Versailles. Créée en 1666, sous l’impulsion de Colbert, de Le Brun et du Bernin, elle accueillait à la fois les artistes ayant remporté le Premier Prix de Rome et des pensionnaires protégés de quelques grands seigneurs. Les jeunes artistes pensionnés par le roi avaient alors la possibilité d’acquérir un complément de formation au contact de Rome et de l’Italie.
A cette époque les pensionnaires, soumis à une discipline rigoureuse, devaient consacrer leur séjour à la réalisation de copies de l’Antique ou de la Renaissance. Aux peintres et sculpteurs s’ajoutèrent en 1720 les architectes. Avant de s’installer à la Villa Médicis, l’Académie de France à Rome connut plusieurs résidences successives : de la modeste maison près de Sant’Onofrio sur les pentes du Janicule elle déménagea au palais Caffarelli (1673), puis au palais Capranica (1684), et enfin au palais Mancini (1725). C’est à cette époque que l’Académie de France accueillit les peintres Boucher, Subleyras, Fragonard, David et des sculpteurs tels que Houdon.
Pendant la Révolution, la charge de directeur fut abolie. Le palais Mancini fut saccagé et pillé par des contre-révolutionnaires romains en février 1793; certains pensionnaires fuirent à Naples ou Florence. A la suite de ces événements, l’Académie de France à Rome fut supprimée. Elle fut rétablie en 1795 par le Directoire, mais il restait à lui trouver un nouveau lieu d’accueil. Le 18 mai 1803, la France et la Cour d’Etrurie décidèrent d’échanger le Palais Mancini contre la Villa Médicis.
En déménageant, l’Académie de France à Rome changea également de statut. Désormais rattachée à l’Institut de France, le concours d’entrée, le «Prix de Rome», était organisé par l’Académie des Beaux Arts. Les musiciens entrèrent à l’Académie de France à Rome avec le prix de composition créé en 1803. Les graveurs la rejoignirent quand fut créé le prix biennal de gravure en taille douce en 1804 et le prix quadriennal de gravure en médailles et pierres fines en 1807. Ces deux disciplines devaient célébrer les victoires napoléoniennes. De 1835 à 1841, Ingres est directeur de la Villa. Les directeurs sont traditionnellement d’anciens pensionnaires, même si cette règle connaît quelques exceptions, par exemple pour Carolus-Duran. Tout au long du XIXe siècle, l’Académie accueille des pensionnaires célèbres comme Victor Baltard, l’architecte des Halles de Paris, Charles Garnier, qui fit construire l’Opéra du même nom à Paris, des compositeurs tels que Berlioz, Bizet, Gounod ou Debussy, des sculpteurs tels que Carpeaux et David d’Angers.
Au début du XXe siècle, avec Lili Boulanger (Grand Prix de Rome de composition musicale en 1913) et Odette Pauvert (Grand Prix de Rome de peinture en 1925), les femmes font leur entrée à l’Académie. Durant la seconde guerre mondiale, la Villa est réquisitionnée par Mussolini. L’Académie est alors transférée à Nice puis à Fontainebleau. En 1961, André Malraux nomme le peintre Balthus à la direction de la Villa. Les deux hommes ont la volonté de réformer profondément l’Académie. Balthus entreprend une grande restauration de l’édifice et organise des manifestations pour ouvrir la Villa aux romains. Il fait aménager, à cette fin, de nouvelles salles d’exposition. Cette nouvelle approche est entérinée par un décret en 1971. L’Académie se détache alors de la tutelle de l’Académie des Beaux-Arts et les principes du concours sont profondément modifiés.
La durée du séjour passe de quatre à deux ans maximum tandis qu’écrivains, cinéastes, photographes, scénographes, restaurateurs d’oeuvres d’art et historiens de l’art agrandissent le cercle des pensionnaires, dont le nombre passe de 12 à 25. Participant aux échanges culturels et artistiques, la Villa Médicis organise des expositions, des concerts, des colloques ou des séminaires sur des sujets relevant des arts, des lettres et de leur histoire. Conçu par le décret de 1971 comme un lieu idéal de rencontres franco-italiennes, la Villa Médicis joue ainsi un rôle décisif au sein de la vie culturelle romaine et européenne. Ces objectifs ont été au cœur des actions de Jean Leymarie (1977-1984), Jean-Marie Drot (1985-1994), Jean-Pierre Angremy (1994-1997), Bruno Racine (1997-2002), Richard Peduzzi (2002-2008), Frédéric Mitterrand (2008-2009), Éric de Chassey (2009-2015) et de Muriel Mayette-Holtz.
Nom du producteur
Notice biographique
Né à Paris de parents thiernois, Pierre-Narcisse Guérin est admis en 1785 à l'Académie royale de peinture et de sculpture à Paris. Il y est l’élève d'Hughes Taraval, de Nicolas Guy Brenet puis de Jean-Baptiste Regnault. En 1797, il obtient le premier grand prix de Rome pour "La Mort de Caton d'Utique". Son premier tableau remarquable est "Le Retour de Marcus Sextus", qui connaît un succès au Salon de 1799. Peu après, il peint son "Orphée au tombeau d'Eurydice" et "L'Offrande à Esculape".
Il se rend ensuite en Italie où il passe plusieurs années. De retour à Paris, il reparaît au Salon de 1810 avec trois tableaux : L'Aurore enlevant Céphale — composition froidement accueillie —, Andromaque et Pyrrhus et Bonaparte pardonnant aux révoltés du Caire, toile qui donne lieu à de vives critiques. Cette même année, Guérin ouvre, à Paris, un atelier bientôt très fréquenté, d'où sont sortis les peintres romantiques les plus notables : Théodore Géricault, Ary Scheffer et son frère Henry Scheffer, Léon Cogniet, Victor Orsel, Paul Huet ou encore Eugène Delacroix.
Parmi les œuvres représentatives que Guérin produisit ensuite, "Clytemnestre" et "Didon et Énée", dont le sujet fut très vif au Salon de 1817. Professeur à l'École des beaux-arts de Paris, il est institué officiellement le 27 novembre 1816, en remplacement de Claude Dejoux mort la même année. Il sera lui-même remplacé en 1833 par Paul Delaroche1. Membre de l'Institut en 1815 (fauteuil 9), il accepte, en 1822, la direction de l'Académie de France à Rome, qu'il garde jusqu'en 1828.
Dépôt
Histoire archivistique
Dispersée dans l’ensemble de la Villa Médicis, les archives anciennes de l’Académie ont connu trois vagues de collectes et de classements liés aux campagnes successives de rassemblement des documents dans les bureaux du département d’Histoire de l’art à l’époque installés dans le pavillon Carolus-Duran :
- la première par Monsieur Georges Brunel, alors chargé de mission pour l’histoire de l’art, en 1979, concerne pour l’essentiel les années 1803-1960, avec quelques pièces anciennes antérieures à l’installation de l’Académie à la Villa Médicis [voir Correspondance des directeurs de l’Académie de France, Vol. I: Répertoires, Rome, 1979, p. 17-22]
- la deuxième à l’initiative de Monsieur Olivier Bonfait, chargé de mission pour l’histoire de l’art entre 1998 et 2004, est en lien avec la réalisation d’un inventaire informatisé sous FileMakerPro 3. La base de données intitulée «Archives de l’Académie de France à Rome XIXe siècle» a été paramétrée avec l’aide de Monsieur Sylvain Mottet. Ce dernier a également conçu le site de consultation en ligne (http://archivesAcadémie de France à Rome.sylvainmottet.fr). Mesdames Isabelle Chave et Isabelle Rouge-Ducos, conservateurs du patrimoine, et Monsieur Martin Kiefer, historien de l’art, ont rédigé les fiches descriptives des documents contenus dans les 128 premières boîtes d’archives. Madame Isabelle Chave rappelle dans son rapport du 31 août 2000 que « le traitement des archives, comprenant le foliotage, la suppression de tout élément métallique, la mise à plat des feuillets de petit format et une organisation cohérente des feuillets en vue de faciliter le travail de mise en fiches, autant que la numérisation future des pièces, a été mené de façon systématique pour chacun des cartons 46 (Schnetz I) à 90 (Hébert I) ». Ce travail avait pour objet d’identifier au plus vite les pièces d’archives pour lutter contre les vols.
- la troisième, toujours à l’initiative de Monsieur Olivier Bonfait, a été confiée en 2004, à Madame Isabelle Chave, aidée par Madame Angela Stahl, assistante du chargé de mission pour l’histoire de l’art, et par Madame Martine Queneau-Martel, élève de l’École du Louvre. Ce classement couvre la période allant de la fin du directorat de Jacques Ibert (1937-1960) à la fin du directorat de Balthus en 1977. La suite du classement n’a pas donné lieu à informatisation.
Dans chacun des articles, des pièces ont été ajoutées par Madame Isabelle Chave en 2004, après que ces pièces ont été retrouvées à la bibliothèque. Il a été décidé, alors, de ne pas réinsérer chaque pièce dans sa liasse initiale, à cause du foliotage préexistant.
Source immédiate d'acquisition ou de transfert
Versement
Zone du contenu et de la structure
Portée et contenu
Premier prix de Rome en 1797, le peintre Pierre-Narcisse Guérin (Paris, 1774-Rome, 1833) devient membre de l’Académie des Beaux-arts en 1815, puis est nommé vice-président en 1821, et enfin président en 1822. Il est à plusieurs reprises rapporteur sur les envois de Rome en peinture, et enseigne à l’École des beaux-arts de Paris à compter de 1816. Il est nommé directeur de l’Académie de France à Rome par arrêté du 10 avril 1822, alors qu’il en avait décliné auparavant la proposition du roi Louis XVIII pour succéder à Guillon-Lethière en 1816. Il prend la suite, dans ce poste, à Charles Thévenin. Arrivé à Rome le 21 novembre 1822, pour occuper ses fonctions au 1er janvier 1823, ce directeur à la santé fragile reste à la Villa Médicis jusqu’au mois d’août 1829. Le remplace à l’Académie, le peintre Horace Vernet.
Son action à la Villa Médicis est double, comme le prouve la correspondance et les comptes : veiller à l’entretien du bâtiment et au bon fonctionnement de l’établissement ; guider les pensionnaires et obtenir qu’ils obéissent au règlement. À sa prise de fonction, Pierre-Narcisse Guérin déplore un déficit considérable, et malgré ses efforts d’économie, la dotation accordée à la Villa Médicis est à peine suffisante tout aulong de son directorat.
Les comptes (20180402/2-20180402/4) montrent les travaux constants dont bénéficient la Villa : renforcement du mur de soutènement de la terrasse, menuiserie, serrurerie, vitrerie… Les artisans semblent être sans cesse à l’œuvre. L’aménagement des intérieurs, accompagné d’une recherche de confort, est confirmé par l’acquisition de mobilier et de vaisselle. Quant à la fourniture des biens de consommation courante (huile, sucre…), la présence des domestiques (cuisinier, femme de charge, concierges, jardiniers), les besoins très fréquents d’interventions de médecins et d’apothicaires, ils témoignent de la vie quotidienne de cette petite communauté installé sur le Pincio.
Le suivi des pensionnaires occupe une large place dans l’activité du directeur Guérin : l’accueil annuel des Grands prix, mais aussi les retours en France, l’exigence sans cesse rappelée de la remise régulière des travaux pour les envois, l’organisation de l’exposition annuelle, l’organisation des voyages des pensionnaires à travers l’Italie, l’enrichissement de la bibliothèque, les besoins en matériaux et en outils (marbre de Carrare, toile, plâtre, peinture, échelle, caisses...) et la production de nombreux moulages. Toutefois ce directorat reste également très marqué par l’implication de certains des pensionnaires dans les fouilles, relevés et restaurations réalisés sur les forum (20180402/1), le portique d’Octavie, la colonne Trajane, au point que ces pensionnaires réclament que soit reconnus comme travaux pour les envois ces productions. Les pensionnaires architectes y sont particulièrement impliqués (20180402/4).
Enfin, l’étude des archives du fonds Guérin est révélateur des arcanes de l’administration romaine et de la forte présence de l’administration française. Elle est sur ce point un témoignage très vivant des relations qu’entretient la France, via son Académie, avec le pouvoir en place, et son souci de représentation à Rome (l’illumination de la Villa pour la fête du roi). Les nombreuses demandes d’autorisation auprès du Vatican sont révélatrices de ce fait, tout comme les échanges abondants de courriers entre Guérin et Quatremère de Quincy, alors secrétaire perpétue de l’Académie des Beaux-arts.
Les titres des documents de ce fonds d’archives ont été scrupuleusement retranscrits à l’identique.
Les pièces constitutives du fonds Guérin ont été souvent citées dans des publications scientifiques sous leur ancienne cote (numéro du carton de conservation et numéro de folio), tout particulièrement dans Correspondance des directeurs de l’Académie de France à Rome. Pierre-Narcisse Guérin (1823-1828). C’est la raison pour laquelle cette dernière est indiquée dans la description des articles et que l’ordre des documents a été repris tel que trouvé dans les liasses afin de respecter le foliotage.
Dans chaque carton, les feuillets des documents ont été foliotés ou paginés depuis de longues années. Cependant, les règles de foliotage montrent des pratiques sensiblement différentes d’un carton à l’autre, voire dans un même carton. Les liasses présentent très fréquemment l’utilisation de pochettes et sous-pochettes formées par des pièces d’archives contemporaines des autres documents. Ces derniers sont souvent « emboîtés » les uns dans les autres, avec un foliotage continu, d’une page à l’autre, sans que soit pris en compte la matérialité de chaque pièce. Ces « assemblages » ont été conservés afin de respecter le classement initial, probablement institué par le directeur de l’Académie de France à Rome.
Évaluation, élimination et calendrier de conservation
Aucune élimination
Accroissements
Fonds clos
Mode de classement
Le classement reprend celui adopté en 2004, lors de la création de la base de données « Archives de l’Académie de France à Rome XIXe siècle ». De nombreuses publications ayant été rédigées depuis à partir des cotes et foliotage des documents, il était difficile de reprendre l’ensemble du classement à la lumière des nouvelles découvertes des documents sans rendre complexe, voire impossible, l’accès aux pièces d’archives citées dans ces publications.
Ainsi trouvera-t-on l’expression « Carton…» pour désigner le conditionnement initial.
Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Conditions d’accès
Librement communicable
Conditions de reproduction
Selon le règlement de la salle de lecture
Langue des documents
- français
- italien
Écriture des documents
Notes sur la langue et l'écriture
Caractéristiques matérielle et contraintes techniques
Instruments de recherche
20170113 : Académie de France à Rome. Directorat de Joseph-Benoît Suvée (1792-1807)
20170258 : Académie de France à Rome. Registres de la Villa Médicis
20170259 : Académie de France à Rome. Gestion des collections de la bibliothèque
20180071 : Académie de France à Rome. Directorat de Guillaume Guillon dit Léthière (1807-1816)
20180401 : Académie de France à Rome. Directorat de Charles Thévenin (1816-1823)
Zone des sources complémentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Existence et lieu de conservation des copies
Unités de description associées
Zone des notes
Identifiant(s) alternatif(s)
Mots-clés
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Mots-clés - Noms
Mots-clés - Genre
Zone du contrôle de la description
Identifiant de la description
Identifiant du service d'archives
Magdalena Dżoń et Corinne Jouys Barbelin
Règles et/ou conventions utilisées
Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision, de suppression
Langue(s)
Écriture(s)
Sources
Bottineau (Josette), Foucart-Walter (Élisabeth), Inventaire après décès de Pierre-Narcisse Guérin, Archives de l’Art français, XXXVII, 2004, 174 p.
Bottineau (Josette), Foucart-Walter (Élisabeth), Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), Paris, 2006, 88 p.
Fossier (François), Le séjour des grands prix de Rome à la villa Médicis. Une récompense douce amère, Paris, L’Harmattan, 2018, 234 p.
Guiffrey (Jules), Liste des pensionnaires de l’Académie de France à Rome (…) de 1663 à 1907, Paris, 1908.
Lapauze (Henuméroy), Histoire de l’Académie de France à Rome, Paris, 1924, 2 vol.
Alaux (Jean-Paul), L’Académie de France à Rome. Ses directeurs, ses pensionnaires, Paris, 1933.
La Villa Médicis, dir. André Chastel, coord. Philippe Morel, Roma, 1989-1991, 3 vol.
L’Académie de France à Rome aux XIXe et XXe siècles. Entre tradition, modernité et création [actes colloque, Rome, Villa Médicis, 1997], Paris/Roma, 2002 (« Collection d’histoire de l’art de l’Académie de France à Rome », 2).
Maestà di Roma. Les artistes français à Rome, d’Ingres à Degas [Rome, Villa Médicis, 2003], dir. Olivier Bonfait, Roma, 2004.
Le Normand-Romain (Antoinette), Fossier (François), Korchane (Mehdi), Correspondance des directeurs de l’Académie de France à Rome. Pierre-Narcisse Guérin (1823-1828), t. IV, Troyes, Librairie Le Trait d’Union, 2005.
Verger (Annie et Gabriel), Dictionnaire biographique des pensionnaires de l’Académie de France à Rome, 1666-1968; préface d’Eric de Chassey, Dijon, 2011, 3 vol.
Procès-verbaux de l’Académie des Beaux-Arts, dir. Jean-Michel Leniaud, Paris, 2001-2004, 5 vol. [I. 1811-1815, éd. A. Goudail et C. Giraudon; II. 1816-1820, éd. C. Giraudon. III. 1821-1825, éd. B. Bouvier et Fr. Fossier; V. 1830-1834, éd. Fr. Naud; VI. 1835-1839, éd. B. Bouvier et D. Massounie].
Korchane (Medhi), Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) et l’art français de la Révolution à la Monarchie de Juillet, thèse de doctorat, Lumière-Lyon II, 2005.
Objet numérique - métadonnées
Nom du fichier
IR_guerin_20180402_VF.pdf
Latitude
Longitude
Type de support
Texte
Type MIME
application/pdf