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Description archivistique
Académie de France à Rome Français
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Directorat de Charles Thévenin (1816-1823)

  • FR ISNI 0000 0001 2158 9529 20180401
  • Fonds
  • 1816 - 1829

Charles Thévenin est né le 12 juillet 1764 à Paris et décédé le 28 février 1838 à Paris ; comblé de responsabilités et d’honneur de son temps, il est un peintre français qui est resté peu étudié jusqu’à présent.
Fils d’un architecte de la cour, il étudie la peinture à l’Académie royale de peinture et de sculpture auprès de François-André Vincent. Il reçoit ses premières commandes et produit en 1790 la première version de La Prise de la Bastille, qui suscite de nombreux commentaires. Il reçoit un second prix au concours de l’an II pour Le 12 juillet 1789. Ses tableaux historiques, évoquant les scènes de la Révolution, lui a prodigué un certain succès.
Après avoir délaissé un temps la peinture historique pour des sujets décoratifs, il produit en 1798 Augereau au pont d’Arcole, qui inaugure une série de toiles à la gloire de l’Empire. Après avoir tenté une première fois, en 1787, le concours du Grand Prix, il obtient le Second prix de Rome pour Joseph reconnu par ses frères en 1789, puis partage le premier prix en 1791, avec Louis Lafitte, pour Régulus retourne à Carthage. Il montre alors de vraies qualités de dessinateur. Il part en Italie, à Florence, et ne se rend à Rome qu’en 1801, ayant du différé son séjour à cause des émeutes anti-françaises de 1793, et n’ayant obtenu son allocation de voyage qu’en 1798. Durant son temps à Rome, i séjourne à la Villa Médicis et fréquente Dominique Ingres.
Charles Thévenin est nommé directeur de l’Académie de France à Rome en 1816, à l’âge de 52 ans, et prend la suite de Guillaume Guillon-Lethière, Pierre-Narcisse Guérin ayant, à l’origine, été choisi, mais ayant décliné l’offre pour des raisons de santé.
En tant que directeur, Thévenin veille à l’entretien des bâtiments, à la bonne marche de l’établissement et au bien-être de ses habitants. Par ailleurs, il guide les pensionnaires, considérés alors comme des élèves. Son directorat est marqué par un déficit considérable, dû en grande partie aux frais engendrés par les travaux des pensionnaires (moulages des colonnes du Panthéon, transports, décor de l’église de la Trinité-des-Monts…), par les frais occasionnés par les fêtes officielles (illumination des façades) et par les dettes laissées en suspens par son prédécesseur, Guillon-Lethière (20180401/1, 20180401/2, 20180401/3, 20180401/4, 20180401/7). Son directorat est marqué également par la commande de tableaux faite par le comte de Blacas aux pensionnaires peintres dans le cadre de la restauration de l’église de la Trinité-des-Monts (20180401/1, 20180401/2). Certains manquements au règlement par des pensionnaires, comme celui de James Pradier (20180401/2), ponctuent son temps à la Villa Médicis. En 1820, il travaille à la rédaction d’un nouveau règlement de l’établissement, qui est mis en vigueur par ordonnance royale le 26 janvier 1821. Ses liens sont constants avec l’Académie des beaux-arts, comme le prouve les très nombreux courriers échangés avec Quatremère de Quincy, son secrétaire perpétuel. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1819 (20180401/2).
Charles Thévenin quitte Rome le 14 juillet 1823. De retour à Paris, alors que son directorat s’est achevé fin 1822, Charles Thévenin est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1825, en remplacement du peintre Girodet, puis il est nommé conservateur du Cabinet des estampes de la Bibliothèque du Roi, et conservateur des tableaux du château de Versailles en 1828-1829.
Les titres des documents de ce fonds d’archives ont été scrupuleusement retranscrits à l’identique.
Les pièces constitutives du fonds Thévenin ont été souvent citées dans des publications scientifiques sous leur ancienne cote (numéro du carton de conservation et numéro de folio). C’est la raison pour laquelle cette dernière est indiquée dans la description des articles et que l’ordre des documents a été repris tel que trouvé dans les liasses afin de respecter le foliotage.
Dans chaque carton, les feuillets des documents ont été foliotés ou paginés depuis de longues années. Cependant, les règles de foliotage montrent des pratiques sensiblement différentes d’un carton à l’autre, voire dans un même carton. Les liasses présentent très fréquemment l’utilisation de pochettes et sous-pochettes formées par des pièces d’archives contemporaines des autres documents. Ces derniers sont souvent « emboîtés » les uns dans les autres, avec un foliotage continu, d’une page à l’autre, sans que soit pris en compte la matérialité de chaque pièce. Ces « assemblages » ont été conservés afin de respecter le classement initial, probablement institué par le directeur de l’Académie de France à Rome.

Académie de France à Rome

Directorat de Pierre-Narcisse Guérin (1823-1828)

  • FR ISNI 0000 0001 2158 9529 20180402
  • Fonds
  • 1823 - 1829

Premier prix de Rome en 1797, le peintre Pierre-Narcisse Guérin (Paris, 1774-Rome, 1833) devient membre de l’Académie des Beaux-arts en 1815, puis est nommé vice-président en 1821, et enfin président en 1822. Il est à plusieurs reprises rapporteur sur les envois de Rome en peinture, et enseigne à l’École des beaux-arts de Paris à compter de 1816. Il est nommé directeur de l’Académie de France à Rome par arrêté du 10 avril 1822, alors qu’il en avait décliné auparavant la proposition du roi Louis XVIII pour succéder à Guillon-Lethière en 1816. Il prend la suite, dans ce poste, à Charles Thévenin. Arrivé à Rome le 21 novembre 1822, pour occuper ses fonctions au 1er janvier 1823, ce directeur à la santé fragile reste à la Villa Médicis jusqu’au mois d’août 1829. Le remplace à l’Académie, le peintre Horace Vernet.
Son action à la Villa Médicis est double, comme le prouve la correspondance et les comptes : veiller à l’entretien du bâtiment et au bon fonctionnement de l’établissement ; guider les pensionnaires et obtenir qu’ils obéissent au règlement. À sa prise de fonction, Pierre-Narcisse Guérin déplore un déficit considérable, et malgré ses efforts d’économie, la dotation accordée à la Villa Médicis est à peine suffisante tout aulong de son directorat.
Les comptes (20180402/2-20180402/4) montrent les travaux constants dont bénéficient la Villa : renforcement du mur de soutènement de la terrasse, menuiserie, serrurerie, vitrerie… Les artisans semblent être sans cesse à l’œuvre. L’aménagement des intérieurs, accompagné d’une recherche de confort, est confirmé par l’acquisition de mobilier et de vaisselle. Quant à la fourniture des biens de consommation courante (huile, sucre…), la présence des domestiques (cuisinier, femme de charge, concierges, jardiniers), les besoins très fréquents d’interventions de médecins et d’apothicaires, ils témoignent de la vie quotidienne de cette petite communauté installé sur le Pincio.
Le suivi des pensionnaires occupe une large place dans l’activité du directeur Guérin : l’accueil annuel des Grands prix, mais aussi les retours en France, l’exigence sans cesse rappelée de la remise régulière des travaux pour les envois, l’organisation de l’exposition annuelle, l’organisation des voyages des pensionnaires à travers l’Italie, l’enrichissement de la bibliothèque, les besoins en matériaux et en outils (marbre de Carrare, toile, plâtre, peinture, échelle, caisses...) et la production de nombreux moulages. Toutefois ce directorat reste également très marqué par l’implication de certains des pensionnaires dans les fouilles, relevés et restaurations réalisés sur les forum (20180402/1), le portique d’Octavie, la colonne Trajane, au point que ces pensionnaires réclament que soit reconnus comme travaux pour les envois ces productions. Les pensionnaires architectes y sont particulièrement impliqués (20180402/4).
Enfin, l’étude des archives du fonds Guérin est révélateur des arcanes de l’administration romaine et de la forte présence de l’administration française. Elle est sur ce point un témoignage très vivant des relations qu’entretient la France, via son Académie, avec le pouvoir en place, et son souci de représentation à Rome (l’illumination de la Villa pour la fête du roi). Les nombreuses demandes d’autorisation auprès du Vatican sont révélatrices de ce fait, tout comme les échanges abondants de courriers entre Guérin et Quatremère de Quincy, alors secrétaire perpétue de l’Académie des Beaux-arts.

Les titres des documents de ce fonds d’archives ont été scrupuleusement retranscrits à l’identique.
Les pièces constitutives du fonds Guérin ont été souvent citées dans des publications scientifiques sous leur ancienne cote (numéro du carton de conservation et numéro de folio), tout particulièrement dans Correspondance des directeurs de l’Académie de France à Rome. Pierre-Narcisse Guérin (1823-1828). C’est la raison pour laquelle cette dernière est indiquée dans la description des articles et que l’ordre des documents a été repris tel que trouvé dans les liasses afin de respecter le foliotage.
Dans chaque carton, les feuillets des documents ont été foliotés ou paginés depuis de longues années. Cependant, les règles de foliotage montrent des pratiques sensiblement différentes d’un carton à l’autre, voire dans un même carton. Les liasses présentent très fréquemment l’utilisation de pochettes et sous-pochettes formées par des pièces d’archives contemporaines des autres documents. Ces derniers sont souvent « emboîtés » les uns dans les autres, avec un foliotage continu, d’une page à l’autre, sans que soit pris en compte la matérialité de chaque pièce. Ces « assemblages » ont été conservés afin de respecter le classement initial, probablement institué par le directeur de l’Académie de France à Rome.

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