devis pour Porta Pinciana n°25 appartenant à l’Académie, de l’expert, Filippo Bendia, fol. 119
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- Pièce
- 1846, 29 avril
Fait partie de Directorat de Jean-Victor Schnetz (1841-1846)
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devis pour Porta Pinciana n°25 appartenant à l’Académie, de l’expert, Filippo Bendia, fol. 119
Fait partie de Directorat de Jean-Victor Schnetz (1841-1846)
Fait partie de Directorat de Jean-Victor Schnetz (1841-1846)
Fait partie de Directorat de Jean-Victor Schnetz (1841-1846)
Fait partie de Directorat de Jean-Victor Schnetz (1841-1846)
Fait partie de Directorat de Jean-Victor Schnetz (1841-1846)
Diplôme de Joseph-Benoît Suvée, fol. 182
Fait partie de Directorat de Joseph-Benoît Suvée (1792-1807)
Directorat de Charles Thévenin (1816-1823)
Charles Thévenin est né le 12 juillet 1764 à Paris et décédé le 28 février 1838 à Paris ; comblé de responsabilités et d’honneur de son temps, il est un peintre français qui est resté peu étudié jusqu’à présent.
Fils d’un architecte de la cour, il étudie la peinture à l’Académie royale de peinture et de sculpture auprès de François-André Vincent. Il reçoit ses premières commandes et produit en 1790 la première version de La Prise de la Bastille, qui suscite de nombreux commentaires. Il reçoit un second prix au concours de l’an II pour Le 12 juillet 1789. Ses tableaux historiques, évoquant les scènes de la Révolution, lui a prodigué un certain succès.
Après avoir délaissé un temps la peinture historique pour des sujets décoratifs, il produit en 1798 Augereau au pont d’Arcole, qui inaugure une série de toiles à la gloire de l’Empire. Après avoir tenté une première fois, en 1787, le concours du Grand Prix, il obtient le Second prix de Rome pour Joseph reconnu par ses frères en 1789, puis partage le premier prix en 1791, avec Louis Lafitte, pour Régulus retourne à Carthage. Il montre alors de vraies qualités de dessinateur. Il part en Italie, à Florence, et ne se rend à Rome qu’en 1801, ayant du différé son séjour à cause des émeutes anti-françaises de 1793, et n’ayant obtenu son allocation de voyage qu’en 1798. Durant son temps à Rome, i séjourne à la Villa Médicis et fréquente Dominique Ingres.
Charles Thévenin est nommé directeur de l’Académie de France à Rome en 1816, à l’âge de 52 ans, et prend la suite de Guillaume Guillon-Lethière, Pierre-Narcisse Guérin ayant, à l’origine, été choisi, mais ayant décliné l’offre pour des raisons de santé.
En tant que directeur, Thévenin veille à l’entretien des bâtiments, à la bonne marche de l’établissement et au bien-être de ses habitants. Par ailleurs, il guide les pensionnaires, considérés alors comme des élèves. Son directorat est marqué par un déficit considérable, dû en grande partie aux frais engendrés par les travaux des pensionnaires (moulages des colonnes du Panthéon, transports, décor de l’église de la Trinité-des-Monts…), par les frais occasionnés par les fêtes officielles (illumination des façades) et par les dettes laissées en suspens par son prédécesseur, Guillon-Lethière (20180401/1, 20180401/2, 20180401/3, 20180401/4, 20180401/7). Son directorat est marqué également par la commande de tableaux faite par le comte de Blacas aux pensionnaires peintres dans le cadre de la restauration de l’église de la Trinité-des-Monts (20180401/1, 20180401/2). Certains manquements au règlement par des pensionnaires, comme celui de James Pradier (20180401/2), ponctuent son temps à la Villa Médicis. En 1820, il travaille à la rédaction d’un nouveau règlement de l’établissement, qui est mis en vigueur par ordonnance royale le 26 janvier 1821. Ses liens sont constants avec l’Académie des beaux-arts, comme le prouve les très nombreux courriers échangés avec Quatremère de Quincy, son secrétaire perpétuel. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1819 (20180401/2).
Charles Thévenin quitte Rome le 14 juillet 1823. De retour à Paris, alors que son directorat s’est achevé fin 1822, Charles Thévenin est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1825, en remplacement du peintre Girodet, puis il est nommé conservateur du Cabinet des estampes de la Bibliothèque du Roi, et conservateur des tableaux du château de Versailles en 1828-1829.
Les titres des documents de ce fonds d’archives ont été scrupuleusement retranscrits à l’identique.
Les pièces constitutives du fonds Thévenin ont été souvent citées dans des publications scientifiques sous leur ancienne cote (numéro du carton de conservation et numéro de folio). C’est la raison pour laquelle cette dernière est indiquée dans la description des articles et que l’ordre des documents a été repris tel que trouvé dans les liasses afin de respecter le foliotage.
Dans chaque carton, les feuillets des documents ont été foliotés ou paginés depuis de longues années. Cependant, les règles de foliotage montrent des pratiques sensiblement différentes d’un carton à l’autre, voire dans un même carton. Les liasses présentent très fréquemment l’utilisation de pochettes et sous-pochettes formées par des pièces d’archives contemporaines des autres documents. Ces derniers sont souvent « emboîtés » les uns dans les autres, avec un foliotage continu, d’une page à l’autre, sans que soit pris en compte la matérialité de chaque pièce. Ces « assemblages » ont été conservés afin de respecter le classement initial, probablement institué par le directeur de l’Académie de France à Rome.
Académie de France à Rome
Directorat de Guillaume Guillon dit Lethière (1807-1816)
Académie de France à Rome
Directorat de Jean Alaux (1847-1852)
Jean Alaux (Bordeaux 1786-Paris 1864) débute à l’École des beaux-arts de Bordeaux où il est l’élève de Pierre Lacour, avant d’être admis à l’École des beaux-arts de Paris où il devient l’élève de Pierre-Narcisse Guérin et condisciple d’Horace Vernet. Il obtient le premier prix de Rome en 1815 avec Briséis pleurant le corps de Patrocle dans la tente d’Achille. et séjourne comme pensionnaire à la Villa Médicis de 1817 à 1821 où il se lie d’amitié avec Ingres.
Peintre d’Histoire, il bénéficie d’une large reconnaissance artistique et institutionnelle. Il expose au Salon de Paris à partir de 1824, et y obtient une médaille de 1re classe dès sa première participation. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1828, il est promu officier du même ordre en 1841. Directeur de l’Académie de France à Rome de 1847 à 1852, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1851.
Sous la monarchie de Juillet, Jean Alaux devient le peintre favori de Louis-Philippe. Ce dernier lui confie l’entière décoration de la Salle des Généraux du château de Versailles. Il participe également à la décoration de la galerie des Batailles pour laquelle il peint La Bataille de Villaciosa (1836), La Prise de Valenciennes (1837) et La Bataille de Denain (1839). En 1854, Napoléon III le choisit pour la décoration de la grande coupole du Palais du Sénat. Il se voit également confier la restauration des fresques du Rosso dans la Galerie François Ier au château de Fontainebleau en 1858, ainsi que celles du Primatice de la Galerie Henri II.
Le directorat de Jean Alaux à l’Académie de France à Rome fut marqué par les grands bouleversements politiques qui touchèrent à la fois l’Italie et la France. Il dut rendre des comptes à pas moins de 14 ministres de l’Intérieur et 12 ministres des Travaux publics.
Son élection reste mystérieuse faute d’archives.
En 1848, Jean Alaux choisit de suite le parti de la République et rebaptise l’Académie « École de France à Rome », puis, après le coup d’État du 2 novembre 1852, il s’empressa d’inscrire « Académie impériale de France », de replacer le buste de Napoléon Ier et de faire dégager l’inscription « à Napoléon les arts reconnaissants » qui avait été recouverte de plâtre sous la Restauration. En novembre 1848, alors qu’il n’y a plus de représentation diplomatique française à Rome, les républicains s’emparent de la ville. Le 2 mai 1849, alors que Jean Alaux a accueilli cent cinquante de ses compatriotes à la Villa, les triumvirs décident d’occuper celle-ci. D’abord réfugiés au palais Colonna, Jean Alaux et les pensionnaires quittent Rome le 6 mai pour se réfugier à Florence, ne revenir que le 12 juillet et retrouver ateliers et jardins dévastés (cf. 20190152/1) ce qui nécessitat des travaux de restauration très importants et coûteux (cf. 20190152/4, 20190152/5, 20190152/6). Son courage durant les événements lui valurent son élection à l’Académie des beaux-arts en février 1851. Jean Alaux dut se débattre à la suite avec des difficultés de paiement sans cesse renouvelés, et des problèmes financiers liés à la restauration de la Villa Médicis. Les rapports que Jean Alaux entretint avec son ministère de tutelle furent strictement financiers. Seule l’archéologie suscita vraiment l’attention des pouvoirs publics français. La cour des Comptes se montra particulièrement tatillonne, comme le furent également le ministre de l’Intérieur, et celui des Travaux publics.
Durant son mandat, plusieurs décès furent à déplorer : tout d’abord le pensionnaire Maréchal, puis le sculpteur Roguet. L’architecte de l’Académie, Giuseppe Marini, mourut en juin 1850 et fut remplacé en urgence par un membre de l’Académie de Saint-Luc, Luigi Poletti. En 1850 encore, l’Académie lui envoya un pensionnaire supplémentaire, Bouguereau (cf. 20190152/1), et un rapport sur les envois des pensionnaires que Jean Alaux jugea très dur et contre lequel il s’éleva.
Durant son directorat, la bibliothèque de la Villa s’enrichit de nouveau et gagna le grand salon en 1851 (cf. 20190152/8). Les pensionnaires architectes Tétaz, Garnier et Desbuisson partirent en Grèce, Boulanger fut chargé de la copie du Festin des dieux de la Farnésine pour les Gobelins (cf. 20190152/1), le transport des envois annuels devint réellement problématique (cf. 20190152/1), le muro torto fut réparé et une pompe à incendie fut obtenue du ministère (cf. 20190152/1).
Son successeur -et prédécesseur- Jean-Victor Schnetz, lui succéda début 1853.
Comme pour les directorats précédents, le contenu du fonds Jean Alaux comprends une correspondance abondante entre le directeur et ses tutelles (ministère de l’Intérieur et Académie des beaux-arts), ainsi que de très nombreuses pièces comptables qui permettent un suivi fin de la vie quotidienne à l’Académie de France à Rome, des travaux effectués à la Villa Médicis, de l’entretien des espaces, de l’état de santé des pensionnaires et du coût de la vie à Rome.
Quelques courriers et pièces de correspondance adressés à Victor Schnetz ou produits par ce dernier ont été intégrés dans ce directorat, probablement du temps de Jean Alaux (cf. 20190152/1, 20190152/3).
Les titres des documents sont mis entre guillemets et sont scrupuleusement retranscrits.
Alaux, Jean
Directorat de Jean Auguste Dominique Ingres (1835-1840)
Après un premier apprentissage à Montauban, sa ville natale, il devient à Paris élève de Jacques-Louis David. Prix de Rome en 1801, il ne se rend en Italie qu’en 1806, et y reste jusqu’en 1824. De retour à Paris, il connaît la reconnaissance officielle, apparaissant comme le champion de la doctrine du beau et de la primauté du dessin sur la couleur, en opposition successive aux courants romantiques et réalistes. Il se marie en 1813 avec Madeleine Chapelle (1782-1849), une jeune modiste. Nommé directeur de l’Académie de France à Rome, il retourna de 1835 à 1842, avec sa femme, dans la Ville éternelle, et ne revint jamais à Paris durant son directorat. Son élection, à l’âge de 52 ans, au poste de directeur de l’Académie de France à Rome ne fut pas aisée, compte tenu des nombreux autres prétendants comme Garnier, Granet, Bosio ou Schnetz. Son nom ne s’imposa qu’après 9 scrutins, et l’arrêté fut signé le 5 juillet 1834. Ingres en fut piqué au vif.
Le directorat de Dominique Ingres fut marqué par des relations difficiles entre l’Académie et l’administration romaine, peu francophile à l’époque, et la supérieure du couvent de la Trinité des Monts, peu respectueuse envers ce directeur.
Jamais l’Académie de France à Rome ne reçut autant d’argent, tant pour son budget général que pour la réalisation de moulages et copies destinés à l’École des beaux-arts et que pour les travaux entrepris à la Villa. Il suffit de considérer les sommes allouées aux frères Balze pour ls copies des Loges et des Stanze de Raphaël, qu’Ingres suivit avec beaucoup d’attention (cf ; 20180612/8). L’administration matérielle de l’Académie semble reposer entièrement sur madame Ingres et sur Le Go, alors que le directeur est très occupé par ses propres œuvres : l’achèvement de l’Odalisque à l’esclave, la Stratonice et l’ébauche de la Vierge à l’hostie.
En ce qui concerne les travaux menés sur les bâtiments de la Villa Médicis, les restaurations portent sur une galerie d’architecture, sur le portique et sur les consolidations de la terrasse bordant le jardin, ainsi que sur les appartements du directeur (cf. 20180612/3). Les sommes allouées en 1838 sont très importantes, et pourtant Ingres en réclame le double, probablement à la suite des plaintes des pensionnaires qui reprochent à Ingres que les travaux n’aient pas amélioré leurs chambres et leurs ateliers. Ingres entreprit également durant son séjour de dégager des perspectives en coupant des arbres centenaires et en détruisant certains ateliers, comme celui de Simart, ce qui lui fut également reproché.
C’est durant le directorat d’Ingres que fut un changement du statut comptable pour le paiement des factures et des quittances (cf. 20180612/1). Désormais, à la demande de la Cour des comptes, l’Académie de France à Rome passât à un régime de régie directe. Quittances et factures étaient payées directement par le ministère ; seuls les frais de fonctionnement étaient toujours payés par la banque Torlonia, qui recevait dès lors les ordonnances de paiement une fois par trimestre et non une fois par an, ce qui engendra une hausse des frais de change.
Les relations d’Ingres envers l’Académie des beaux-arts, et avec ses secrétaires perpétuels, Quatremère de Quincy, puis Raoul-Rochette, sont d’une grande déférence comme l’indique la correspondance officielle. Pourtant cette dernière reprocha au directeur son désintérêt pour les travaux des pensionnaires, et Quatremère dut rappeler au directeur sa mission. Nous retrouvons également trace d’une correspondance avec les différents présidents de l’Académie. C’est ainsi qu’en 1837, Lebas s’inquiète de la santé du directeur Ingres et des pensionnaires durant l’épidémie de choléra.
Quant aux relations qu’entretint Ingres avec les pensionnaires, elles se montrèrent souvent contradictoires. Sous son directorat, jamais les pensionnaires ne furent autant souffrants. L’épidémie de choléra, qui entraîna la mort de Sigalon en 1837, en fut le point d’orgue et désorganisa un temps les envois (cf. 20180612/1). Ces maladies occasionnèrent des absences fréquentes et des rapatriements en nombre, alors que les pensionnaires continuaient à percevoir leur pension. L’autre problème fut le mariage de certains d’entre eux, comme celui de Baltard, obligés alors de vivre hors des murs de la Villa. Dans un premier temps, Ingres exigea d’eux de rejoindre la Villa, avant de plaider leur cause auprès du ministre de l’Intérieur et de Quatremère de Quincy (20180612/1). Enfin, il est organisé un enseignement de l’archéologie à l’Académie de France à Rome (cf. 20180612/1).
Ingres se montra satisfaits de ses pensionnaires et les soutint régulièrement. Pour autant, l’Académie des beaux-arts, elle, manifesta sa réprobation devant l’absence des envois des travaux obligatoires, tels que les copies d’après le modèle vivant ou d’après l’antique, pour les peintres, graveurs et sculpteurs. Les pensionnaires se virent alors menacés d’une saisie de leur pension. Les travaux de restauration des pensionnaires architectes entraînèrent en revanche l’adhésion de l’Académie. Les envois restèrent, dans tous les cas et comme pour les directorats précédents, un sujet de préoccupation majeure, comme le montre la réalisation des caisses par les menuisiers (cf. 20180612/8).
Les titres des documents portés sur les pochettes de ce fonds d’archives ont été scrupuleusement retranscrits à l’identique.
Les pièces constitutives du fonds Ingres ont été souvent citées dans des publications scientifiques sous leur ancienne cote (numéro du carton de conservation et numéro de folio), tout particulièrement dans Correspondance des directeurs de l’Académie de France à Rome. Jean-Auguste-Dominique Ingres 1835-1841. C’est la raison pour laquelle cette dernière est indiquée dans la description des articles et que l’ordre des documents a été repris tel que trouvé dans les liasses afin de respecter le foliotage.
Dans chaque carton, les feuillets des documents ont été foliotés ou paginés depuis de longues années. Cependant, les règles de foliotage montrent des pratiques sensiblement différentes d’un carton à l’autre, voire dans un même carton. Les liasses présentent très fréquemment l’utilisation de pochettes et sous-pochettes formées par des pièces d’archives contemporaines des autres documents. Ces derniers sont souvent « emboîtés » les uns dans les autres, avec un foliotage continu, d’une page à l’autre, sans que soit pris en compte la matérialité de chaque pièce. Ces « assemblages » ont été conservés afin de respecter le classement initial, probablement institué par le directeur de l’Académie de France à Rome.
La typologie des documents est pour l’essentiel de deux ordres : des courriers et des pièces comptables, souvent mêlés dans l’article 20180612/1.
Académie de France à Rome